︎︎︎Les Rencontres internationale de la photographie d'Arles, Ground Control, 2022

Lors des Rencontres internationales de la photographie de Arles, j’ai eu l’occasion de présenter mon projet Huis-clos à l’été 2022, au Gound Control. Le texte de présentation se trouve ci-dessous les images.





︎︎︎Texte de présentation

Depuis deux ans, Cassandre Colas photographie les non-lieux de nos villes. Elle interroge la place qu'occupent ces structures peu empruntées et architecturalement inutiles dans nos quotidiens. C'est à Fos-sur-Mer qu'elle s'attaque de manière obsessionnelle sur l'espace d'un tunnel. Elle retourne inlassablement photographer ce lieu de passage pour interroger la manière dont nos corps habitent, perçoivent et traversent des espaces délaissés, posés avec incohérence dans des espaces trop vastes, impalpables. Vidé de l'agitation humaine et plongé dans l'épaisseur de la nuit, le tunnel est théâtral, cinématographique, photogénique, optique et indiciel. Il deveint catalyseur, un espace de projection d'un danger possible, d'une violence possible. La place du corps est centrale dans sa démarche artistique, cette position étant toujours en lien avec un contexte -qu'il soit social, de genre ou relatif à l'environnement. Pour cette exposition, Cassandre Colas présente quatre projets issus de son travail intitulé Huis Clos. Elle invite les spectateurs à déambuler dans sa vision fantasmée de cet espace poncif. À travers différents dispositifs (vidéos, photographies, installations, dessins), elle recrée un espace dans un rapport de fascination-répulsion. Huis-Clos est l'image manquante, lacunaire, incomplète et insaisissable qui fascine. dessins), elle recrée un espace dans un rapport de fascination-répulsion. Huis-Clos est l'image manquante, lacunaire, incomplète et insaisissable qui fascine. dessins), elle recrée un espace dans un rapport de fascination-répulsion. Huis-Clos est l'image manquante, lacunaire, incomplète et insaisissable qui fascine.



︎︎︎Les Rencontres internationales de la photographie d'Arles, WIP#22, Le Printemps, 2022


︎︎︎Texte de présentation


Dédale est un projet collaboratif avec l’artiste Juliette Fréchuret. Nous avons produit à quatre mains :
Une vidéo en plan séquence de 14’53
Et neuf dessins schématiques
Un espace, une déambulation, un plan séquence, une chorégraphie du quotidien filmée. Que produit l’autorité de cette architecture, ce nouveau bâtiment complexe qu’est l’École Supérieure Nationale de la Photographie sur nos corps, nos déplacements, nos positionnements, nos relations à cet espace transparent et verrouillé ? Comment se situer ? S’orienter ? Un chassé-croisé, un tour sur nous même, un labyrinthe clos ? Nous avons demandé à divers acteurs de cet espace (étudiants, personnels, sécurité..) de dessiner les trajets empruntés dans cette école. Dans ce projet vidéo, nous avons suivit Violette dans sa ronde de sécurité quotidienne. Inlassablement elle ouvre et ferme des portes, elle surveille chaque angle, elle prévoit les risques, elle contrôle et veille aux dysfonctionnement.

Dans cette déambulation, un rapport absurde et inquiétant s’installe progressivement.
Un espace, une déambulation, un plan séquence, une chorégraphie du quotidien filmée. Que produit l’autorité de cette architecture, ce nouveau bâtiment complexe qu’est l’École Supérieure Nationale de la Photographie sur nos corps, nos déplacements, nos positionnements, nos relations à cet espace transparent et verrouillé ? Comment se situer ? S’orienter ? Un chassé-croisé, un tour sur nous même, un labyrinthe clos ? Nous avons demandé à divers acteurs de cet espace (étudiants, personnels, sécurité..) de dessiner les trajets empruntés dans cette école.

Dans ce projet vidéo, nous avons suivit Violette dans sa ronde de sécurité quotidienne. Inlassablement elle ouvre et ferme des portes, elle surveille chaque angle, elle prévoit les risques, elle contrôle et veille aux dysfonctionnement.
Dans cette déambulation, un rapport absurde et inquiétant s’installe progressivement.




Capture d’écran de la vidéo.

Extrait des dessins: